BREAK - Flowcus
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BREAK

About This Project

Ce projet se veut comme un véritable temps de respiration dans mon parcours de chorégraphe. Un quintet de breakers aux disciplines et influences diverses se retrouvent pour un training. A travers leurs relations, on se demande jusqu’où peut résister la pratique du breakdance.

Et puis le Break comme un contre-pied, dans le sens de faire une pause. Les Bonsaïs au plateau apportent un nouveau rapport au temps et aux mouvements urbains.

La pratique et le training du breakdance deviennent langage créatif. La compagnie Flowcus vous embarque pour une aventure entre vivant, break et respiration.

 

Se recentrer sur l’ADN du break

Souvent réduit à son expression la plus spectaculaire, la danse hip-hop, ses courants et nuances, comme le breakdance, restent encore assez méconnus et peu représentés dans sa diversité sur les plateaux. Au fil des années, on a ainsi pu voir le breakdance s’adoucir sous l’influence de la musique classique ou encore flirter avec le cirque et l’acrobatie.

N’est-il désormais pas temps de se demander : pourquoi ne se suffit-il que trop rarement à lui-même ?

Mon travail vise à affirmer l’écriture du breakdance comme une écriture contemporaine.

 

A quoi résiste le break ?

Éprouver le breakdance sans ressentir l’urgence de le nourrir d’autres apports. Quitte à laisser d’autres intuitions venir en renfort d’éventuelles frustrations ou difficultés émanant de cette démarche de dépouillement.

Et remettre en avant dans mon vocabulaire chorégraphique les « metas » mouvements du break, comme en présentant sur scène les « commandos » (mouvement qui préparent l’arrivée d’un perfomer dans les battles).

Refaire l’expérience de notre danse pour, peut-être, lui donner à l’arrivée une toute autre lecture ? Pourquoi pas …

 

Comment le training devient processus de création ?

Suite au confinement et à la situation particulière qui en découlait, j’ai repris goût à l’entrainement quotidien du danseur, celui qui nous ramène à nous-mêmes et à nos sensations. Créer ou imaginer des projets n’était plus d’actualité. Seuls primaient le geste, la pratique. Étonnement, cela faisait plus de 10 ans que je n’avais pas eu autant de plaisir à « bouger » !

C’est à partir de là que j’ai décidé que le training et ce qui l’organise feraient totalement partie du processus de création.

Une démarche en deux temps donc : chercher d’abord à retrouver une danse originelle -ma danse de prédilection- et renouer avec le toucher de sol. Puis, par la suite, se laisser déborder par toutes les envies latentes, accepter que ma danse soit traversée par d’autres influences comme par les spécificités de mes complices de scène aux appétences multiples…

 

Qu’est-ce qui suffit au break pour être du break ?

C’est en travaillant une forme en mouvement, c’est en la modelant comme une pâte que je suis convaincu qu’on peut y voir des nuances.

Prenons l’exemple de la notion de cercle si intimement liée au break : que permet-il d’offrir aux interprètes que n’offrent pas d’autres formations ? Comment peut-il se continuer et évoluer dans l’espace et dans les corps ? Comment réunit-il et que peut-il signifier d’autre ?

Même chose pour la vitesse. Dans l’univers du battle c’est la surenchère de mouvements, exécutés très rapidement, qui permet de l’emporter. Or, l’intérêt que je porte aux bonsaïs depuis quelques années m’a fait pencher progressivement vers une autre approche. La lenteur y tient une place centrale. Le break est toujours là, certes, mais mon envie est désormais d’aller vers moins de mouvements, moins de spectaculaire et plus de qualitatif.

 

Une pièce au service du vivant

En pratiquant l’art du bonsaï, j’ai remis en question mon rapport au temps, à la lenteur et au vivant. Je souhaite retranscrire et rendre visible cette réflexion dans cette pièce. Cette pratique met en valeur l’effet du temps sur la nature ; au sein de la pièce les danseurs jouent avec le temps, ralentissent les mouvements pour en créer de nouveaux.

Faire un break, c’est aussi l’occasion de réfléchir à la place de nos pratiques, de désaxer la pratique de la danse et se connecter à une pratique ancestrale : l’art du bonsaï. Ici les danseurs pourront s’approprier la pratique du bonsaï pour prendre le temps de se poser, de respirer et de prendre soin du vivant.

 

Bruce Chiefare, chorégraphe et danseur de la compagnie Flowcus

Break - Cie Flowcus / Bruce Chiefare @Luc Chiefare

Break @Luc Chiefare

Production

Compagnie Flowcus

Accompagnement à la production

Les Sémillantes

Soutiens

Coproductions : L’Intervalle, Scène de territoire pour la danse, Noyal-sur-Vilaine (35) | Le Triangle - Cité de la Danse, Rennes (35) | Centre de la danse Pierre Doussaint, Les Mureaux (78) | Auditorium de Seynod (74) | Collectif FAIR-E / CCN de Rennes et de Bretagne (35) |Chorège CDCN Falaise Normandie (14) | Le Phare - CCN du Havre Normandie (76) | Dinan Agglomération (22) | Réseau TREMPLIN Soutiens : Au bout du plongeoir​ et la Coopération « Itinéraires d’artiste(s) » Nantes - Rennes - Brest - Rouen - Le Mans | Région Bretagne | l'Etat - préfet de la région Bretagne - DRAC Bretagne / avec l'aide de Danse Elargie 2022 Avec le soutien du mécénat de la Caisse des Dépôts Accueil studio : PICK UP PRODUCTION en partenariat avec la Cie29.27 / SEPT CENT QUATRE VINGT TROIS

Chorégraphie & Mise en scène

Bruce Chiefare

Interprétation

Eglantine Chauchaix, Bruce Chiefare, Hugo De Vathaire, Phynox (Patrick Flégeo), Naoko Tozawa

Création musicale

Mac L'Arnaque

Création lumière

Mael Iger

Régie de tournée

Pauline Dorson

Création costumes

Stéfani Gicquiaud

Complices

Magali Julien, Olivier Hespel & Amaury Réot

DOSSIER ARTISTIQUE